Nous vivons dans un monde où il est si facile d’étiqueter les autres : "Lui, c'est un tel", "Elle, c'est comme ça".
Par habitude ou par réflexe, nous réduisons les individus à leur origine, leur religion, ou leur statut social… oubliant ainsi leur richesse intérieure.
Mais le Coran nous rappelle une vérité essentielle :
"Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous connaissiez (لتعارفوا). Certes, le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux."(Sourate 49, verset 13)
Dieu nous invite à dépasser les apparences et les frontières artificielles qui nous séparent.

Se connaître, c’est reconnaître l’humanité de l’autre dans toute sa complexité. C’est choisir l’ouverture au lieu du repli, l’écoute au lieu du préjugé.
Quand nous regardons l’autre avec bienveillance, sans l’enfermer dans des cases, nous lui permettons d’exister pleinement.
La certitude excessive est parfois un piège : elle ferme la porte au dialogue, à l’humilité et à l’apprentissage.
Nul, en dehors de Dieu, ne détient la vérité absolue. Croire que l’on a tout compris, c’est déjà s’interdire d’évoluer.
Dans un monde marqué par les divisions, les incompréhensions et parfois l’hostilité, faisons le choix du "taʿâruf", de la connaissance mutuelle, comme un pont entre nous et les autres. 💫
Le taʿâruf ne signifie pas renier son identité, mais apprendre à vivre avec autrui sans peur ni rejet.
En changeant notre regard, nous changeons le monde.
Et comme le dit si bien Amin Maalouf :
✨ "C'est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c'est notre regard aussi qui peut les libérer." .
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